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| Les contes de votre enfance dans un remake satirique et malsain |
 
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Blanche neige
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Blanche neige


Nombre de messages : 6
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Date d'inscription : 23/12/2007

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MessageSujet: • Histoire •   • Histoire • EmptyDim 27 Jan - 18:02

Il était une fois, dans un monde fort lointain, diverses races qui cohabitaient dans la paix. Il y avait notamment les fées qui, étant non seulement pleines de gentillesse et de vertus, mais aussi belles comme l’aurore, étaient considérées comme des Déesses. Chaque être humain voulait obtenir une faveur de ces fées idolâtrées, si bien que, malgré leur grande bonté, les fées durent réclamer des compensations aux Hommes qui exigeaient trop d’elles.
Un tempe fut construit en leur hommage. C’était à l’intérieur de ce temple que se concluaient les « marchés » et que s’offraient les sacrifices et les offrandes en l’honneur de ces esprits bénéfiques. Chaque Homme qui faisait un sacrifice ou une offrande obtenait la réalisation d’un souhait proportionnel à ce qu’il avait offert.
En ce royaume vivait également un roi puissant et respecté. Il envoya un appel aux fées pour qu’elles se rendent à son palais, espérant conclure une entente avec elles. Il demanda qu’on lui envoie six fées en particulier : Ratziel, fée de la connaissance, Zafkiel, fée de la compréhension, Hamiel, fée de la victoire, Tzadokiel, fée de la pitié, Samael, fée de la rigueur et Raphael, fée de la gloire. Les êtres s’y rendirent de bon cœur et écoutèrent la requête du roi.

« Ô bonnes fées, depuis tant d’années, nous avons bonne entente. Je souhaite continuer cette relation merveilleuse et conclure un marché avec vous. »
Il fit un bref signe de la main à un garde non loin, qui s’éloigna.
« En l’échange des années de vie de ma jeune fille Gabrielle, je souhaite de vous et je vous implore pour que vous créiez pour moi le plus grand et le plus magnifique des pays en son nom. »
Le garde qui avait été interpellé revint accompagné d’un compagnon. Les deux hommes qui se rapprochaient d’un air solennel encadraient une jeune fille nue. Ses longs cheveux dorés et bouclés tombaient avec élégance sur son corps nu qui n’était celui d’une femme que depuis quelques années. Elle arborait sur son corps de nombreux symboles et plusieurs écritures en l’honneur des fées. Ses yeux baissés trahissaient une certaine tristesse de par les larmes qui en coulaient.
« Elle fait ce sacrifice de son plein gré » reprit le roi, « et j’espère que vous considérerez que le don que je vous fais, la chair de ma chair, mon sang, et la peine que cela m’arrache et qui augmente la valeur de sa vie, est assez grand et bon pour que vous m’accordiez ce que je vous demande. »

Tzadokiel dût baisser les yeux lorsqu’ils croisèrent le regard résigné de la dénommée Gabrielle. Une certaine tristesse et une colère naissante venant des fées qui ressentaient l’émotion de leur consœur polluaient l’air, mais il n’avait pas le droit de refuser un don, ni de refuser d’accorder ce que l’on leur demandait et la vie de cette jeune vierge décidée à mourir pour l’amour de son père valait bien autant sinon plus qu’un grand pays désert. Avec ressentiment, elles acquiescèrent à la demande.
La jeune fille du roi, les yeux toujours légèrement embués mais le visage impassible, se coucha sur une longue table, les yeux tournés vers son père dans un dernier geste d’amour. C’est ainsi que les fées aspirèrent le souffle de sa vie.
« Demain, dès l’aube, retrouves-toi devant le palais, accompagné de tes six fils. »

Le lendemain, comme prévu, les fées se présentèrent devant la façade du palais dès lors que le soleil se mit à paraître. Le roi et ses fils ne vinrent point longtemps plus tard.

Sans un mot, chacune des fées banda les yeux de l’un des fils après les avoir fait monter à cheval. Chaque étalon était attaché à l’autre par une corde pour que les fils puissent se suivre sans avoir à regarder; à la tête de cette caravane, un homme attendait un signe de la part des fées avant de commencer le long voyage.

« Mais que faîtes-vous? » s’écria le roi, en colère. « Je devrais être de ce voyage! Vous aviez accepté le marché! Seriez-vous en train de remettre en question la bonne entente de nos deux patries? »
Devant ce regard rageur et puissant, les fées restèrent calmes.
« Votre souhait, majesté, a été exaucé. Pour vous, nous avons créé un grand pays au nom de votre fille. Mais jamais, dans cette entente, il a été question de vous laisser l’accès à ce royaume. »

Le roi fut pris au dépourvu. Les fées firent ce choix en considérant qu’il était trop ambitieux et sans pitié : il avait, sans la moindre peine et avec force hypocrisie, échangé la vie de sa fille contre un pays pour agrandir son pouvoir. Et pour l’en punir, on allait le séparer de ses héritiers.
Les fées adressèrent un signe de tête au cavalier de tête, qui mit en marche les chevaux. Le roi voulut les suivre, mes les fées l’en empêchèrent en l’endormant de leur magie jusqu’à ce que les chevaux soient hors de vue. Lorsque le vieil homme se réveilla, les fées lui firent leurs adieux et partirent sur le chemin du nouveau monde. Il mourut quelques années plus tard, sans jamais avoir revu ses fils.

Plusieurs années avaient passé. Le grand pays de Gabrielle avait été séparé en six royaumes, non seulement parce que les fils se l’étaient disputé, mais aussi parce qu’il était si grand et majestueux qu’aucun Homme seul ne pouvait s’en occuper seul.
Dans chaque royaume, une fée-reine habitait, l’une des six fées qui avaient créé ce monde. D’autres fées s’étaient jointes à elles au cours du temps, mais aucune n’était si respectée que les fées-reines, considérées comme les créatrices et les protectrices du pays.
Mais ce n’était pas que les fées qui vinrent peupler le pays aux six royaumes. Outre les nombreux marchands et paysans qui s’y installèrent, des Sorcières commencèrent à se faufiler entre les arrivants et à se cacher à travers tout le pays. Ayant soif de pouvoir et de richesses, désirant obtenir le contrôle de ce monde majestueux, elles se mirent d’accord sur un point : les rois ne devaient pas avoir de descendance.

Malheureusement pour elles, les rois des royaumes avaient déjà pris épouse, et le mariage avait dans la plupart des cas été consumé. Les reines se retrouvaient enceintes de la descendance des rois, très mauvaise chose pour les Sorcières.
Elles jetèrent alors une malédiction sur les reines, qui tombèrent toutes malades. Leur état s’aggravait à mesure que leur grossesse avançait. Finalement, les femmes des rois accouchèrent toutes dans d’horribles souffrances qui mirent un terme à leurs vies. Les six rois veufs eurent chacun un fils, qui au grand désarroi des Sorcières, étaient en pleine santé.

Lorsqu’un paysan surprit une réunion de Sorcières et y entendit leurs propos, il se dirigea aussitôt vers le palais de Drum, le royaume où il habitait. Le roi eut donc vent du sort que les Sorcières leur avaient jeté et qui maintenant les empêchaient de reprendre épouse, car cette malédiction s’appliquait à toutes les femmes qu’ils pourraient avoir : elles tomberaient malades et mourraient avant de pouvoir leur donner un enfant. Il s’en alla en parler à ses cinq frères, et tous décidèrent de bannir les Sorcières de leurs royaumes : si jamais l’une d’elle était trouvée, elle serait sur-le-champ emmenée au bûcher et brûlée vive.

Cette déclaration choqua d’autant plus les Sorcières, qui considéraient maintenant leurs actions contre le roi non seulement comme une façon d’obtenir le pouvoir mais aussi comme une vengeance.

Un grand Merci à Hansel
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